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Sommaire
Un pingouin pas comme les autres !
Le système de fichier Linux
Arborescence
L’entrée du système de fichier se situe à la racine, notée / .
Ensuite, il existe un certain nombre de répertoires présents par défaut.
man hier
Les fonctions des plus importants sont expliquées ci dessous:
Répertoire description / Répertoire "racine", point d’entrée du système de fichiers /boot Répertoire contenant le noyau Linux et l’amorceur /bin Répertoire contenant les exécutables de base, comme par exemple cp, mv, ls, etc... /dev Répertoire contenant des fichiers spéciaux nommés devices qui permettent le lien avec les périphériques de la machine /etc Répertoire contenant les fichiers de configuration du système /home Répertoire contenant les fichiers personnels des utilisateurs /lib Répertoire contenant les librairies et les modules du noyau (/lib/modules) /media Répertoire contenant les « points de montage » des médias usuels : CD, DVD, disquette,clef USB /root Répertoire personnel de l’administrateur /sbin Répertoire contenant les exécutables destinés à l’administration du système /tmp Répertoire contenant des fichiers temporaires utilisés par certains programmes /usr Répertoire contenant les exécutables des programmes (/usr/bin et /usr/sbin), la documentation (/usr/doc), et les programmes pour le serveur graphique (/usr/X11R6). /var Répertoire contenant les fichiers qui servent à la maintenance du système (les fichiers de logs notamment dans /var/log) /opt Répertoire contenant des paquets additionnels
Les périphériques
Une des originalités des systèmes Unix est leur manière d’accéder aux périphériques. Chaque périphérique du système (souris,disque dur, lecteur CD, carte son, etc…) est représenté par un fichier spécial.
Écrire dans un tel fichier va envoyer des commandes au périphérique. Lire un tel fichier permet d’en recevoir des données. C’est une méthode très simple qui a fait ses preuves !
Fichier périphérique /dev/psaux souris PS/2 /dev/fd0 lecteur de disquettes /dev/hda lecteur maître de la première nappe IDE /dev/hdb lecteur asservi de la première nappe IDE /dev/hdc lecteur maître de la seconde nappe IDE /dev/hdd lecteur asservi de la seconde nappe IDE /dev/sda premier disque dur SATA, SCSI ou USB /dev/sdb second disque dur SATA, SCSI ou USB /dev/ttyS0 premier port série /dev/ttyS1 second port série
- Périphéries spéciaux:
Il existe un certain nombre de périphériques « spéciaux » qui ne correspondent à aucun matériel, mais qui servent quand même !
Fichier description /dev/null on peut envoyer une infinité de données à ce périphérique, qui les ignorera... /dev/zero on peut lire une infinité de zéros depuis ce périphérique /dev/random on peut lire des nombres aléatoires depuis ce périphérique
Intégration d’un système de fichier ( montage )
Considérons deux partitions ( a et b ). Sur ces partitions sont écrits deux systèmes de fichiers : ce sont des formats de stockage d’une arborescence de fichiers et de répertoires. La première partition (a) contient une arborescence racine, et la seconde (b) des répertoires personnels d’utilisateurs.
(a) (b) /|bin /|toto |etc |tata |home |tutu |sbin |titi |usr | bin | share | src
Nous allons pouvoir intégrer le second système de fichier dans le répertoire /home du premier à l’aide de la commande mount.
Par exemple, si le deuxième système de fichiers est /dev/hda2, il suffira de taper :
# mount /dev/hda2 /home
pour obtenir la configuration suivante :
/|bin |etc |home |toto | |tata | |tutu | |titi |sbin |usr |bin |share |src
Le partionnement sous Linux
Linux utilise deux types de systèmes de fichiers :
— Swap qui sert de mémoire virtuelle, qui est utilisée quand la mémoire vive est pleine ;
— Ext3 qui sert à stocker les fichiers et les répertoires (il existe de nombreuses alternatives à Ext3, à savoir Ext2, ReiserFS, XFS,JFS, etc… et le petit dernier Ext4 ).
Traditionnellement, on crée une partition avec un système de fichiers de type Swap de taille :
— double ou triple de la taille de la mémoire vive quand celle-ci est inférieure à 256 Mo ;
— égale à la taille de la mémoire vive quand celle-ci est supérieure ou égale à 256 Mo.
Cette partition est appelée partition de swap ou d’échange. Pour stocker les fichiers et les répertoires, on crée souvent plusieurs partitions avec un système de fichiers de type Ext3 (ou une de ses alternatives). Pour les serveurs, les administrateurs Linux ont souvent pour habitude de sectionner le système de fichiers en de nombreuses partitions pour assurer une meilleure résistance du système aux pannes et aux failles. Par exemple, il ne faudrait pas qu’un simple utilisateur puisse saturer la partition sur laquelle se trouve la racine du système de fichiers juste en remplissant son répertoire personnel (/home/son_login/), car ceci pourrait rendre le système instable. Il ne faudrait pas non plus que les journaux système (ou logs) qui se trouvent dans le répertoire /var/log/ remplissent la partition sur laquelle se trouve la racine suite à une attaque réseau, ce qui aurait la même conséquence. Ce raisonnement est valable pour plusieurs autres répertoires.
Sur une machine personnelle, de telles précautions ne sont pas nécessaires et imposent des contraintes inutiles sur la taille des répertoires. Il est en revanche utile de dédier une partition séparée aux fichiers personnels /home/, pour pouvoir réinstaller facilement votre système en conservant vos données.
Command Line Interface
Bien qu’aujourd’hui de nombreuses interfaces graphiques ont été développées pour configurer le système Unix/Linux ,il demeure néanmoins totalement administrable en ligne de commande ( CLI ).
La CLI fonctionne grâce au shell,un interpréteur de commande,et est accessible via des terminaux ( touche F1,F2,etc…).
Le lien utilisateur/machine est ainsi fait.Il est possible de basculer du mode graphique au mode CLI à l’aide de la combinaison des touches “Ctrl+Alt+F(1-12)” et de revenir en mode graphique avec “Alt+F7”.
Bash
Il existe différents shell.Leur rôle est d’assurer la correspondance entre ce que l’utilisateur tape et le système.Le plus connus et utilisé est “bash” ( Bourne Again Shell ),il permet l’édition de la ligne de commande et le rappel des commandes précédentes ( historique des commandes ).
L’interpréteur Bash permet aussi la complétion de commande;c’est à dire,grâce à la touche [TAB],il complète le mot suivant son contexte ( nom de fichier,de dossier ou de commande ).Si plusieur mot se ressemle,il peut afficher les différentes propositions qui nous permettra de faire un choix ( il suffit pour cela d’appuyer deux fois sur [TAB] ).
Les Dépôts
Un dépôt est un serveur qui contient un ou plusieurs paquets (logiciels ou librairies). Cela a l’avantage de permettre l’installation d’un logiciel très simplement, puisque cette installation peut se faire directement via internet, sans avoir besoin d’un quelconque CDRom. De même, cela est très pratique pour les mises à jour, car il suffit de regarder régulièrement sur le dépôt les mises à jour effectuées.
Pour Ubuntu par exemple,par défaut, seuls les dépôts maintenus par Canonical sont utilisés. Grâce à cela, vous êtes sûrs d’avoir un système à jour, avec des applications compatibles avec votre distribution, et correctement intégrées.
Cependant, il se peut que vous ayiez le besoin d’installer des logiciels qui ne se trouvent pas sur les dépôts de Canonical. Il est donc être possible de référencer plusieurs dépôts.
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Les dépôts main
Ce sont les dépôts des logiciels principaux supportés par la distribution. Ces dépôts sont vivement conseillés ! Pour les utiliser, il faut modifier le fichier /etc/apt/sources.list, pour y ajouter la ligne: (Exemple pour Ubuntu)
deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu dapper main
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Les dépôts restricted
Il s’agit des logiciels aux copyrights restreints, dont le support est asssuré par la distribution. Pour utiliser ces dépôts, il faut modifier le fichier /etc/apt/sources.list, pour y ajouter la ligne : (Exemple pour Ubuntu)
deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu dapper restricted
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Les dépôts multiverse
Il s’agit d’un dépôt qui contient des logiciels propriétaires. Attention,la distribution n’assure pas le support de ces logiciels. (Exemple pour Ubuntu)
deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu dapper multiverse
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Les dépôts universe
Il s’agit de logiciels qui sont maintenus par la communauté dont dépend la distribution, mais dont le support n’est pas assuré par celle ci. (Exemple pour Ubuntu)
deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu dapper universe
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Le dépôt commercial officiel
Il s’agit d’un dépôt de logiciels commerciaux, maintenu par la distribution. (Exemple pour Ubuntu)
deb http://archive.canonical.com/ubuntu dapper-commercial main
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Les dépôts PLF
Il s’agit de dépôt légaux en France, mais litigieux dans certains pays (dont les Etats-unis), et qui ne sont donc pas intégrés dans les autres paquets pour ces raisons. On y retrouve :
– w32codecs : Codecs binaires nécessaires à la lecture de nombreuses vidéos AVI, DIVX, …
– libdvdcss2 : Bibliothèque nécessaire à la lecture des DVD
– Skype : Le logiciel de VOIP le plus utilisé dans le monde
– divx4linux
– dir2ogg
– googleearth
– xmms-wma
deb http://packages.freecontrib.org/ubuntu/plf/ dapper free non-free \\
Les Paquets
– le nom du paquet, son numéro de version, l’architecture pour laquelle il a été compilé, et la catégorie à laquelle il appartient ;
– le nom du développeur Debian qui s’en occupe et son adresse e-mail ;
– une description du logiciel qu’il contient ;
– le nom et la version des autres paquets dont il dépend ainsi que des autres paquets avec lesquels il entre en conflit.
Le « man » d’un paquet
Le “man” est le manuel d’utilisation d’un paquet.Il indique les différentes options attachées au paquet,
leur signification ainsi que la synthaxe permettant leur utilisation.Sont aussi indiqué,des informations sur la licence,l’auteur et d’éventuelle liens pour plus d’information.
Concernant Debian,trois programmes s’occupent de la gestion des paquets: DPKG,APT-GET et DESELECT
Quelle distribution Linux me conviendrait ?
(source: Wikipédia)
Une distribution Linux, appelée aussi distribution GNU/Linux pour faire référence aux logiciels du projet GNU, est un ensemble cohérent de logiciels, la plupart étant logiciels libres, assemblés autour du noyau Linux.
Il existe une très grande variété de distributions, ayant chacune des objectifs et une philosophie particulière. Les éléments différenciant principalement les distributions sont : la convivialité (facilité de mise en œuvre), l’intégration (taille du parc de logiciels validés distribués), la notoriété (communauté informative pour résoudre les problèmes), l’environnement de bureau (GNOME, KDE, …), le type de paquet utilisé pour distribuer un logiciel (principalement deb et RPM) et le mainteneur de la distribution (généralement une entreprise ou une communauté). Le point commun est le noyau (kernel) et un certain nombre de commandes.
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Distributions à installer faciles d’emploi
(Source: www.commentcamarche.fr .)
Elles comportent un centre de configuration (comme le panneau de configuration de Windows).
> Mageia
Mageia est un système d’exploitation libre, basé sur GNU/Linux. C’est un projet communautaire, soutenu par une association loi 1901 constituée de contributeurs élus.
Mageia est un fork (modification) de Mandriva crée par des ex-employés licenciés
Une grosse partie des utilisateurs de Mandriva ont migrés vers Mageia.
En moins de 2 ans d’existence, elle est maintenant présente dans le top 10 des distributions linux sur le site Distrowatch
>OpenMandriva
Mandriva vient de lancer une association nommée OpenMandriva, celle-ci sera bientôt disponible.
> OpenSuSE
OpenSuSE est la version librement accessible à chacun de la SuSE. L’OpenSuSE ne comporte simplement pas les binaires propriétaires.
> Xandros
Basée sur Debian, il existe 3 versions dont la standard qui est bridée dans ses fonctions ! Mieux vaut peut-être donc se tourner vers d’autres solutions sauf (peut-être) à acheter une version avec CodeWeaver pour utiliser sous le règne du Pingouin des programmes du monde Windows.
> Ubuntu et ses dérivés
Ubuntu (basée Debian) a donné naissance à des variantes différenciées par le gestionnaire d’environnement et certains logiciels :
- Ubuntu : bureau Gnome
- Kubuntu : bureau KDE
- Xubuntu : bureau XFCE (plus léger)
- Emmabuntûs : Prévu pour les débutants et les enfants avec un bureau XFCE
- Voyager: bureau XFCE (C’est cette distribution que j’utilise personnellement pour mon poste de travail!)
D’autre part, l’installation passe désormais par le Live CD.
Cette distribution possède une forte communauté (communautés (K/X)Ubuntu et Debian).
Distributions à installer mais un peu moins pratiques
Pour ces distributions, ne cherchez pas d’interface graphique rassemblant tout ce qui peut se paramétrer.
Les plus connues
> Fedora
C’est la Red Hat pour les particuliers. Anciennement nommée Fedora Core, elle ne comporte pas nativement les binaires propriétaires (pour respecter la législation étasunienne). Cette distribution possède une forte communauté.
- http://fedoraproject.org/ : Projet Fedora
- http://www.fedora-fr.org/ : Une mine d’or francophone pour Fedora
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